Etendre les surfaces d’habitat favorable
La Chambre d’agriculture des Bouches-du-Rhône et le Conservatoire d’espaces naturels de Provence-Alpes-Côte d’Azur coordonneront les cinq actions suivantes :
Caractérisation de la végétation et analyse des changements de conditions d’habitat
Des relevés de végétation seront effectués sur les sites des trois sous-populations et sur les sites de réintroduction potentiels afin de mieux comprendre les exigences en termes d’habitat du Criquet de Crau.
Des spécialistes de la télédétection analyseront les paramètres de l’habitat entre les années 80 et 2020. L’historique du pâturage, l’évolution des populations d’espèces insectivores et des données sur P. rhodanica seront inclues.
Plans de pâturage
L’évolution des pratiques d’élevage, les périodes actuelles de pâturage, la taille des troupeaux d’ovins et la pression de pâturage seront analysées sur cinq-six sites, à partir de données existantes de la Chambre d’agriculture des Bouches-du-Rhône, d’opérations de terrain, et d’enquêtes auprès des acteurs locaux. Des actions de gestion seront définies.
Gestion pastorale adaptative
Mise en œuvre des mesures définies dans les plans de pâturage (ci-dessus) avec les acteurs locaux. Exemple : zonage et adaptation des périodes de pâturage, amélioration du gardiennage et de la présence des bergers, amélioration des conditions de travail dont notamment le logement des bergers (Peau de Meau et Calissane) ; agrandissement des zones pâturables par réouverture de zones embroussaillées (Calissane) ; adaptation de la gestion sur les sites de réintroduction (ex. pâturage en mosaïque).
Suivi de l’impact du pâturage et de la végétation
Tout au long du projet, la Chambre d’agriculture des Bouches-du-Rhône effectuera le suivi de l’impact du pâturage et de la végétation. Ce suivi permettra d’évaluer l’impact de la gestion sur les sous-populations restantes et les sites de réintroduction, et d’adapter la gestion pastorale si besoin.
Évaluation de l’impact socio-économique
Le pâturage et le pastoralisme transhumant sont des facteurs-clefs de la gestion des coussouls ; une étude d’impact socio-économique et environnemental évaluera les résultats du projet en prenant en compte les services écosystémiques.
